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.Tu t’es toujours vantée de pouvoir le faire à trois, alors faut savoir !Zacchary la fit rouler sur le lit et se souda à elle.Chel resta sans réaction.— Il fait froid, merde, lança-t-elle en frissonnant.— Viens te réchauffer, eh, pomme !Elle haussa les épaules.— Laisse tomber, c’est une pisseuse, décréta Zac.On est aussi bien tous les deux, va !— Zac, arrête, Zac, minauda Elsie en feignant de résister.Pas comme ça, non.Chel froissa la cigarette qu’elle avait coincée entre ses lèvres.Mécontente.Ce n’est pas l’expérience du triolisme qui la rebutait.Elle en avait tenté bien d’autres dont elle n’avait jamais parlé, même à cette gamine d’Elsie.Mais elle ne se sentait décidément pas en forme ce soir.Elle avait un poids sur la poitrine.Elle ne savait pas depuis quand.Cet infâme winnos qu’elle avait vu parler à Zac, tout à l’heure.Il lui avait fait peur.Elle se demanda s’il ne les avait pas suivis pour les épier… ou pire…Elle regarda vers le lit.Elsie avait relevé sa jupe et écarté outrageusement les jambes, accueillant Zacchary avec de petits cris excités.Rien ne semblait devoir la dégoûter, même l’hypothèse que ce lit sale et cette chambre humide avaient dû voir défiler pas mal de couples.Elle s’adossa au mur moisi, s’efforçant de n’accorder aucun intérêt à leurs ébats débridés.Il lui sembla soudain qu’aux soupirs extasiés d’Elsie venait de se mêler quelque chose d’autre, une étrange rumeur, issue des profondeurs mêmes du vieil immeuble.— Chel, appela Zacchary, Chel, viens, j’ai besoin de ton cul, j’t’en prie, viens…— Chhttt ! Ta gueule.— Allez, Chel, tu verras, ce sera bon.Ne me dis pas que c’est la première fois, hein ?— Mais est-ce que tu vas la fermer, une minute ? On n’est pas seuls, connard.On n’est pas seuls, je te dis.On dirait… on dirait des chants, tu n’entends pas ?— Mais tu racontes n’importe quoi, viens…— Mais merde, écoute au moins…— Tu es vraiment… la reine des connes ! lâcha Zacchary en même temps qu’il s’épanchait avec un grand râle.Plutôt satisfait, il donna une petite claque sur le postérieur d’Elsie, histoire de la féliciter pour son aimable concours.Mais il n’obtint d’elle aucune réaction.Ses traits s’étaient soudain figés.— Elle a raison, murmura-t-elle.Moi aussi j’entends quelque chose.Il y a des gens qui chantent quelque part.En dessous…CHAPITRE IIILes trois adolescents s’étaient immobilisés et leurs visages tendus reflétaient la même inquiétude soudaine.Le vague murmure identifié par Chelsea se dénudait à présent en une mélopée lente et gutturale, ânonnée par plusieurs voix graves.Des lumières vives, écarlates, filtrèrent soudain par les lattes disjointes du plancher.Les adolescents se rapprochèrent instinctivement les uns des autres.Le halètement d’un tambour se mêla au chant morne et sinistre.— Zac ! Zac, qui sont ces gens ? demanda Elsie d’une voix tremblante en lissant sa jupe froissée.— Aucune idée, admit Zacchary qui s’efforçait de reprendre une allure décente.Mais te bile pas, les tarés du coin sont inoffensifs.— On dirait une cérémonie religieuse…, risqua Chel.— Vaudrait mieux qu’on parte, Zac, plaida Elise.Zac, je t’en prie.Je ne tiens pas à ce qu’ils nous voient.S’il nous arrivait un pépin ici, que diraient mes vieux ?Zacchary décida qu’il devait reprendre la situation en main pour ne pas laisser s’installer la panique.Par ailleurs, il était intrigué par les nouveaux venus et désirait satisfaire sa curiosité.— Qu’est-ce qu’on risque à jeter un œil ? On verra peut-être quelque chose de pas ordinaire ?— Te prends pas pour un dur, intervint Chelsea.Elsie a raison.On se tire.Si ça te plaît de rester, on te laisse avec plaisir…— Ouais, vous oubliez un détail, mes biches.C’est moi qui ai les clés de la bagnole.— Tu fais des histoires parce que tu n’as pas pu me sauter, c’est tout.Alors arrête là et ramène-nous ou je te jure bien que…Zacchary lui signifia impérieusement de se taire.— Trop tard.Ils sont dessous, maintenant.— Pourvu qu’ils ne viennent pas ici…— Si on s’amuse à repasser par l’échelle d’incendie, on est sûrs de se faire piquer.Au premier grincement, ils seront prévenus.Ou ils nous verront par les fenêtres.— Tu nous auras vraiment foutus dans la merde jusqu’au bout…— Qu’est-ce qu’on fait ? pleurnicha Elsie.Qu’est-ce qu’on fait ? Trouve un moyen, Zac, je veux rentrer chez moi…Le jeune homme prit la petite rouquine entre ses bras et lui pressa le museau contre sa poitrine pour étouffer ses craintes.— On ne bouge pas, on ne bouge pas ! On va rester peinards dans notre coin, et on attendra qu’ils repartent.On se fait du mouron pour rien.C’est peut-être des squatters qui organisent une nouba.On pourra même se joindre à eux, si ça se trouve…— Tu crois vraiment aux conneries que tu racontes ?Zac ne répondit pas à la pique de Chelsea.Pour prouver que c’était bien lui qui dirigeait les opérations, il se mit à plat ventre pour tenter de distinguer quelque chose entre les fissures du plancher pourri.Son mouvement trop brusque souleva un nuage de poussière qui manqua le faire éternuer.Malgré sa frayeur, Elsie l’imita, ne fût-ce que pour sentir encore contre elle la chaleur rassurante du garçon.Elle enveloppa ses épaules d’un bras hésitant.Chelsea les rejoignit à quatre pattes.Elle sentit le contact d’une main contre son postérieur et faillit lâcher un cri d’effroi.Au dernier moment, elle croisa le regard moqueur de Zacchary.— Ce que tu peux être taré, pauvre mec… Tu penses vraiment qu’à ça [ Pobierz całość w formacie PDF ]

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