[ Pobierz całość w formacie PDF ]
.C'est chaud, ça a très bon goût, c'est doux et épais comme du cacao.Conclusion des psychiatres, psychologues et psychanalystes qui vont l'examiner pendant cinq mois : « Stanislas a gardé de son jeune âge une fixation haineuse contre sa mère qui s'est petit à petit transformée en une haine farouche contre toutes les femmes.Pourtant, aussi complexé soit-il, Stanislas doit être tenu pour responsable de ses actes car, lorsqu'il tuait, il se savait répréhensible au regard de la loi.»Tandis qu'à Lodz les tenants de la légende vampirique, déçus, boudent le tribunal, celui-ci condamne Stanislas en janvier mil neuf cent soixante-neuf pour sept meurtres, six tentatives de meurtres, délits de viols, de vols, et port d'armes prohibées, à la peine de mort.Mais la nouvelle de son exécution n'a jamais été publiée et pourtant, sa grâce n'a jamais été accordée.Alors, qu'est-il devenu ? À ce jour, le dossier est resté secret.Tout porte à croire que pour une raison inconnue, il a été interné dans un asile d'aliénés.Peut-être la justice polonaise croit-elle aux vampires et sait-elle que le pendre serait lui permettre de revenir indéfiniment entre le coucher et le lever du soleil sucer le sang des vivants ?LA MAISON LA PLUS HANTÉE D'ANGLETERRELe maire plie sa lourde silhouette pour s'asseoir sur un tronc d'arbre couché : sous son poids, l'écorce a craqué, mal soutenue par le bois pourri.Devant lui, se dresse une grande maison de briques rouges délabrée : poutres à demi consumées par l'incendie, pans de murs prêts à s'effondrer, quelques supports de fer aux trois quarts rouillés qui évoquent une véranda disparue, des lianes et des ronces qui s'accrochent aux fenêtres, des broussailles qui ont envahi le jardin et le font ressembler à une forêt vierge.Certaines maisons paraissent prétentieuses, grossières ou borgnes et malhonnêtes, le presbytère de Dumley évoque irrésistiblement l'horreur, le mystère et même les fantômes.Ceci n'est pas dû seulement à son délabrement, mais à son architecture sinistre, à sa disposition entre deux rideaux d'arbres immenses qui le privent de soleil, et bruissent éternellement dans le vent humide et froid qui balaie sans cesse le sommet de cette colline de l'Essex.Comment s'étonner que, depuis des années, les Anglais viennent en foule visiter ces ruines, écouter les histoires de fantômes terrifiantes que racontent les guides, tandis que les amateurs d'occultisme se livrent dans l'ombre glaciale et l'odeur des moisissures à d'étranges expériences.Voilà pourquoi le maire Carroll se trouve ce jour-là devant « la plus célèbre maison hantée d'Angleterre », avec une grave décision à prendre : la détruire ou l'abandonner à ses fantômes.Indécis, il se lève et fait quelques pas vers la bâtisse.Son visage pensif, penché en avant, s'encadre d'un douillet et double menton.Ses petits yeux bleus pardessus ses lunettes guettent la porte principale où s'agitent de vagues silhouettes.La réunion va commencer, il doit la présider.Dans la seule grande pièce encore accessible du presbytère de Dumley en Angleterre, devant deux moines en cariatides qui soutiennent le manteau d'une cheminée de pierre sur leurs têtes de lépreux qui ont perdu leur nez, un étrange tribunal est rassemblé.Le maire Carroll préside de son double menton impérieux.Les conseillers municipaux et les témoins mal assis sur des chaises de jardin écoutent le secrétaire qui commence par évoquer la légende pour résumer les faits.Il est myope, barbichu, et lit ses notes :— Au XIIIe siècle, dit-il, dans la campagne anglaise, se dressent un monastère et un couvent.Un moine s'enfuit avec une religieuse.Il est rattrapé et tué, la religieuse est emmurée vivante.La voiture dans laquelle ils ont été capturés et un cocher sans tête apparaîtront sous forme de fantômes pendant des siècles.Le secrétaire marque un temps.Le maire jette autour de lui le regard de ses petits yeux bleus impassibles.Parmi les témoins, un clergyman lève la main : c'est le révérend Wesson :— Je voudrais faire une remarque.— Je vous écoute, répond le maire.— La légende que vous évoquez est inexacte, explique le révérend Wesson.La suite des événements nous en ayant appris une autre.— Nous avons donc deux légendes, soupire le maire, cela ne simplifiera pas les choses.Mais nous verrons cela, poursuivez, monsieur le secrétaire.— Au XIVe siècle, poursuit donc le secrétaire, à cet endroit, le révérend Herbert Veal construit un presbytère.Cet homme pieux y habite avec sa femme et ses quatorze enfants, sans ennuis particuliers.Son fils lui succède comme pasteur.En mil neuf cent, le vingt-huit juillet, on voit bien le fantôme de la religieuse, mais à part cela, c'est le calme qui précède la tempête.En mil neuf cent vingt-huit, le deux octobre, le révérend Harry Wesson est nommé au presbytère de Dumley.Là, le secrétaire se tait, interrompu une fois encore par le révérend Wesson :— Si vous le permettez, je voudrais faire remarquer que ce récit me paraît tendancieux.Avant que je sois nommé au presbytère de Dumley, celui-ci fut habité trente ans par le fils du révérend Herbert Veal.Or il était déjà formel : le presbytère était hanté.D'ailleurs, il est mort en affirmant qu'après son décès, il ferait tout ce qu'il pourrait pour rester en communication avec les vivants.C'est tout ce que j'avais à dire, monsieur le maire.Voyant que le révérend Wesson se rassoit, le secrétaire enchaîne :— En mil neuf cent vingt-neuf, ayant le sentiment que le presbytère est hanté, le révérend Wesson écrit au Daily Mirror.Le dix juin mil neuf cent vingt-neuf, le Daily Mirror envoie pour enquête le célèbre chasseur de fantômes, John Jewel.Le douze juin mil neuf cent vingt-neuf, l'affaire commence.Des pierres et autres objets sont jetés.Des coups sont frappés de l'autre côté des miroirs.La bonne voit des apparitions.Un mouvement s'étant produit dans l'assistance, le secrétaire s'interrompt à nouveau.Le chasseur de fantômes John Jewel, un petit homme trapu, chauve, au nez en bec d'aigle, au menton énergique et au cou de taureau s'exclame :— Ah mais pardon ! Vous avez l'air de penser que l'affaire commence avec mon arrivée : c'est absolument faux ! Les événements m'avaient depuis longtemps précédé.Mon intervention n'a fait que les rendre publics.Comme un murmure s'élève parmi les témoins, le maire intervient avec énergie.— Nous verrons cela plus tard, je vous demande de laisser le secrétaire finir le résumé des faits tels que nous les connaissons.Le secrétaire, pressé d'en finir, accélère le rythme de sa lecture :— Le révérend Wesson, terrorisé, quitte le Dumley le seize octobre mil neuf cent trente.Après six mois pendant lesquels le presbytère n'a pas de titulaire, les autorités ecclésiastiques nomment un autre révérend : Georges Forsyte.À partir de là, c'est l'épouvante.Pendant deux ans, les phénomènes se multiplient sous toutes les formes possibles.En janvier mil neuf cent trente-deux, un groupe de spirites tente l'exorcisme.Cela calme un peu les fantômes puis ils reparaissent.En mai mil neuf cent trente-sept, John Jewel annonce qu'il va tirer l'affaire au clair et s'installe lui-même au presbytère.Il y amène des spirites qui entrent en contact avec la religieuse assassinée.Les phénomènes recommencent de plus belle.Le vingt-sept février mil neuf cent trente-neuf, à minuit, c'est l'apothéose.Le presbytère hanté prend feu et brûle.Les témoins de l'incendie voient des êtres étranges et non humains qui marchent dans les flammes.Depuis, sans que la guerre ralentisse leur zèle, des groupes de chercheurs de fantômes et des spirites enquêtent sans arrêt dans les ruines maudites, troublant le calme du district [ Pobierz całość w formacie PDF ]

© 2009 Każdy czyn dokonany w gniewie jest skazany na klęskę - Ceske - Sjezdovky .cz. Design downloaded from free website templates