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.36.Freud avouant peu de temps avant la fin de sa vie qu’on « n’en finit jamais avec une revendication pulsionnelle », autrement dit : qu’on ne guérit jamais.Ce Freud-là, donc, tous ceux qui m’ont traîné dans la boue en multipliant les attaques ad hominem n’en disent rien.Et pour cause, car le réquisitoire accablant brièvement résumé ci-dessus en trente-six thèses fait dans mon livre l’objet de longues argumentations étayées par des références et des citations dûment répertoriées.La haine de mes contradicteurs dit assez combien j’ai mis dans le mille… Et, dans cette aventure, la plupart des analystes de Paris qui ont rempli les pages « opinions » des journaux (pendant qu’on refusait explicitement les articles positifs sur mon travail dans ces mêmes supports…) se sont fait un devoir de donner raison à Karl Kraus, l’auteur de cet aphorisme célèbre : « La psychanalyse est cette maladie dont elle prétend être le remède.» Combien, en effet, la haine de ceux-là prouve que la psychanalyse ne soigne pas les pathologies les plus lourdes ! Le petit gratin analytique parisien a prouvé de façon ridicule et pitoyable que Freud avait raison : la psychanalyse est bien un blanchiment de nègres – autrement dit une entreprise inefficace… Sinon : pourquoi tant de haine ?3Le passe-partout freudien.Récemment, à l’occasion de la publication de deux cahiers d’écolier sur lesquels Anna G.avait détaillé son passage sur le divan du docteur viennois, j’ai été stupéfait de découvrir ce que fut l’analyse de cette jeune femme dont le motif, autrement dit la souffrance existentielle, était l’incapacité de se décider à épouser son fiancé depuis sept ans… Grande souffrance, assurément ! Quatre-vingts séances plus tard, on découvre que, sans surprise : le père de la jeune fille a été son premier amant ; que rêver de « petits gâteaux », d’une blatte ou d’une crotte, c’est rêver d’enfants faits par sa mère, de l’Enfant Jésus reçu de Dieu (!), ou simplement d’un enfant ; que les menstruations sont associées à des fustiga tions ; qu’être battue par son père c’est être aimée sexuellement par lui ; qu’elle a voulu coucher avec son père et tuer sa mère ; qu’elle a désiré un pénis ; autrement dit les habituels fantasmes de Freud.Ajoutons ceci afin de comprendre combien coûte ce genre de diagnostic très prévisible : le docteur viennois avoue avoir pris Anna G.en analyse parce que le franc suisse est une monnaie forte ! Si l’on multiplie le nombre de séances effectuées par la jeune fille (80) par le coût d’une heure d’analyse (40 francs suisses), on obtient la somme de 24 800 euros 2010 pour solde de tout compte freudien…Informée par Freud de ses conclusions pourtant très attendues, la jeune fille décide de ne pas épouser son fiancé.Plus tard, elle se mariera avec un autre homme avec lequel elle aura des enfants, vieillira et mourra.Preuve, s’il faut en croire les dévots du freudisme, de l’efficacité de la psychanalyse ! La publication de ce manuscrit il y a peu en France sous le titre Mon analyse avec le Professeur Freud a été accueillie comme une preuve supplémentaire de l’immense et infaillible génie de Freud par l’ensemble de la presse française…Voilà donc en pleine lumière ce qu’est la psychanalyse freudienne : une unique clé simpliste, sinon simplette, capable d’ouvrir toutes les serrures, quelle que soit leur complexité singulière.Le complexe d’Œdipe, la séduction du père, l’enfant battue, le désir de pénis, l’angoisse de castration, la pensée symbolique, le pansexualisme, tout ce fatras fictionnel freudien mobilisé pour en finir avec la valse-hésitation d’une jeune bourgeoise ne sachant si elle doit épouser son promis ! Précisons, pour rire un peu, que la demoiselle en question était… psychiatre.4Le bric-à-brac des guérisseurs.La psychanalyse freudienne a plus d’un siècle d’existence.La vulgate psychanalytique a contaminé l’homme de la rue, certes, mais également les psychanalystes, du moins certains professionnels ainsi nommés.Nombre d’entre eux naviguent en effet de manière éclectique entre un freudisme revendiqué pour les besoins de la cause (et le sérieux induit…) et diverses autres techniques de soin qui empruntent au grand bric-à-brac « psy » ou guérisseur [ Pobierz całość w formacie PDF ]

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