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.Paul C.DOHERTYLE LIVRE DU MAGICIENTraduit de l’anglaispar Anne Bruneauet Catherine Poussier« Grands Détectives »dirigé par Jean-Claude ZylbersteinTable des matièresAVANT-PROPOSPROLOGUECHAPITRE PREMIERCHAPITRE IICHAPITRE IIICHAPITRE IVCHAPITRE VCHAPITRE VICHAPITRE VIICHAPITRE VIIICHAPITRE IXCHAPITRE XCHAPITRE XICHAPITRE XIICHAPITRE XIIINOTE DE L’AUTEURAVANT-PROPOSPhilippe IV de France et Édouard Ier d’Angleterre étaient ennemis jurés.Philippe se considérait comme un nouveau Charlemagne.Il désirait donner à la France des frontières naturelles et, par le biais de sa famille les Capets – , voulait dominer les autres monarchies d’Europe.Deux visées l’incitèrent par conséquent à passer le plus clair de son règne à comploter contre Édouard d’Angleterre : s’emparer, au sud-est de la France, de la province de Gascogne aux riches vignobles que détenaient encore les Anglais ; voir son petit-fils couronné roi d’Angleterre à Westminster.Ce second but était, pour lui, le moyen le plus sûr d’aboutir à la réalisation du premier.Édouard Ier manoeuvra pour éviter d’être ainsi pieds et poings liés, mais les événements jouèrent contre lui.En mai 1303, sous une pression internationale très forte, surtout de la part de la papauté, il ratifia le traité de Paris, par lequel il promit solennellement que son fils aîné, le prince de Galles, épouserait Isabelle, la fille unique de Philippe.Au début du XIVe siècle, tout comme de nos jours, les intrigues internationales allaient bon train.C’était aussi une période de changements considérables où les grands écrivains de l’époque commençaient à faire reculer les limites du savoir.L’un de ces auteurs, Roger Bacon, un érudit franciscain, mort une trentaine d’années auparavant, détenait maints grands secrets.PROLOGUE« S’étendent donc sous nos yeux les régions remarquablesde l’Europe du Nord.»Roger BACON, Opus majus.Château royal de Poissy, fête de saint Barnabé, apôtre, juin 1303Au château de Poissy, Philippe IV de France, surnommé « le Bel », était agenouillé dans la petite chapelle royale donnant sur la fontaine de la cour.Il aimait cet oratoire exigu, son ravissant dallage de losanges noirs, blancs et rouges, son prie-Dieu de chêne rembourré, ses splendides tapisseries dépeignant les exploits de son célèbre prédécesseur, le Capétien Louis IX, devenu saint Louis par la grâce de l’Église universelle.Philippe se tenait devant une statue de son glorieux ancêtre et, levant les yeux sur la sainte face, l’observait avec attention.Il faudrait qu’il s’entretienne avec le sculpteur.Il voulait que le visage de Louis ressemble au sien ; il n’y avait point là blasphème : Philippe n’était-il pas l’un de ses descendants directs ? Le même sang sacré des Capétiens ne coulait-il pas dans leurs veines ?Le roi était donc agenouillé, immobile.Malgré la chaleur, il portait sur les épaules une pelisse bleue brodée de fleurs de lis d’or.Ses cheveux blond cendré, séparés au milieu par une raie, lui cachaient les oreilles.Sa moustache et sa barbe, de la même couleur, étaient taillées avec soin.Ses yeux bleu clair, dont maints de ses sujets redoutaient le regard, se posaient de-ci de-là, distraits par les flammes des innombrables lumignons et chandelles qui entouraient la statue.Le mémorial de saint Louis se dressait à gauche du maître-autel dans la chapelle construite selon les instructions précises de Philippe.C’était là que le souverain avait l’habitude de se retirer pour remercier Dieu, qu’il considérait comme un pair, et pour parler à son saint ancêtre, qu’il estimait être son envoyé à la cour céleste.Il joignit les mains, doigts tendus vers le ciel.Il était si reconnaissant envers saint Louis ! Renonçant à son attitude en général glacée, il se pencha et baisa le socle de la statue
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