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.— Mais qui ? Qui a fait ça ?— Nous n’avons que l’embarras du choix.Les Nuovo Brésiliens, les Barrayarans, les Cetagandans – pour ne citer qu’eux.Reg Rosemont est mort.Tué d’un coup de brise-nerfs.Cordelia s’approcha en rampant de ce qui avait été la tente où l’on rangeait les échantillons et en examina avec soin les vestiges.— Passez-moi ce mât, murmura-t-elle.Elle l’enfonça à tout hasard à l’endroit qui lui paraissait le plus prometteur.Les tentes avaient cessé de fumer, mais la chaleur qu’elles dégageaient encore et qui lui embrasait le visage évoquait pour Cordelia le soleil d’été de sa planète natale.La toile carbonisée s’effritait comme une feuille de papier brûlée.À l’aide du mât, elle dégagea de l’amas calciné une armoire métallique à moitié fondue.Le tiroir du bas avait quand même résisté, mais il était sérieusement faussé et, malgré ses efforts, elle ne put le faire bouger.Il était comme soudé.Il aurait fallu un marteau et un ciseau pour l’ouvrir.Au bout de quelques minutes de recherches, elle finit par trouver un fragment de métal plat et un objet informe et massif qu’elle identifia avec tristesse comme étant l’unique reste d’un enregistreur météo hautement sophistiqué qui valait une fortune.Néanmoins, grâce à cet outillage rudimentaire et à la force physique de Dubauer, le tiroir finit par céder dans un bruit de détonation.Ils sursautèrent tous deux.— Gagné ! laissa tomber Dubauer.— On va l’apporter près du ravin pour l’essayer, dit Cordelia.Ici, c’est trop dangereux.D’en haut, on est aussi visibles que le nez au milieu de la figure.Toujours pliés en deux, ils s’élancèrent pour se mettre à couvert.Quand ils passèrent devant le corps de Rosemont, Dubauer se retourna et gronda :— Ceux qui ont fait ça le paieront, je vous le garantis.Cordelia se borna à hocher la tête.Une fois à l’abri dans le sous-bois, ils s’agenouillèrent devant le communico et essayèrent de le faire fonctionner.Il n’en sortit que des gargouillis entrecoupés de chuintements inquiétants, puis plus rien.Cordelia le secoua en tapant dessus et il se mit à crachoter des fragments de signaux.Après quelques tâtonnements, elle parvint à le régler sur la bonne fréquence et commença à émettre en croisant mentalement les doigts.— Capitaine Naismith à vaisseau de reconnaissance René-Magritte.Me recevez-vous ?— Lieutenant Stuben à l’écoute.Je vous reçois cinq sur cinq, capitaine.Etes-vous saine et sauve ?Cordelia lâcha un soupir.— Pour le moment, ça peut aller.Et vous ? Où êtes-vous ? Que s’est-il passé ?Une autre voix répondit, celle du Dr Ulleiy, qui se situait hiérarchiquement juste après Rosemont :— Un détachement barrayaran a cerné le camp et nous a mis en demeure de nous rendre.Ils prétendaient avoir la priorité sous prétexte qu’ils avaient découvert ce site les premiers.Et puis, un joyeux luron de la gâchette a actionné son arc à plasma et l’enfer s’est déchaîné.Pendant que Reg les tenait en respect avec son neutraliseur, nous avons foncé vers la navette.Pour le moment, nous sommes en train de jouer à cache-cache avec un navire barrayaran de classe Général, si vous voyez ce que je veux dire…— Attention ! Vous émettez en clair, lui rappela sèchement Cordelia.Le Dr Ullery hésita un instant avant de poursuivre :— Oui, vous avez raison.Ils exigent toujours notre reddition.Savez-vous s’ils ont capturé Reg ?— Dubauer est à côté de moi.Le reste des effectifs est-il au complet là-haut ?— Oui, tout le monde est là sauf Reg.— Reg est mort.Le juron que poussa Stuben couvrit les parasites.Cordelia le coupa net.— C’est maintenant vous le commandant de bord, Stub.Ecoutez-moi bien.Il ne faut pas accorder la moindre confiance à ces excités de militaires – je répète : pas la moindre confiance.Vous ne leur livrerez en aucun cas le vaisseau.J’ai eu connaissance des rapports secrets concernant les unités de type Général.Le croiseur auquel vous avez affaire vous surclasse en puissance de feu, par l’épaisseur de son blindage et par le nombre de son personnel.Mais vous êtes au moins deux fois plus rapide que lui.Alors, mettez-vous hors de son rayon d’action et restez-y
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