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.— Tu ne serais pas en train de me virer, des fois ?— Sûrement pas.J'ai besoin de toi.Toi, tu sais comment ça fonctionne, ici.C'est d'ailleurs pour cette raison que je t'ai recruté.Et que je t'ai mis à la première place.Mais je comprendrais que tu veuilles te tirer.Pars, si tu veux.Je te paierai.Je ne te retiendrai pas.— Vraiment ?— Oh, je pourrais trouver un moyen de te garder, dit Logan d'un ton las.Il existe toujours un moyen d'obtenir ce qu'on veut.Il suffit juste de savoir jusqu'où on veut s'engager.Mais tu m'as fait du bon boulot.Je n'ai pas l'intention de te forcer.Je me débrouillerai.Je trouverai quelqu'un d'autre.— Personne ne pourrait me forcer.— Fais comme tu voudras, dit Logan en montant dans la Jeep.En attendant, ramène-moi à l'aéroport.J'ai du travail.La police locale a décidé de me faire des ennuis, tu crois ?— Tu le sais parfaitement.Ces collines sont en plein sur le territoire de la drogue.C'est dangereux de poser des questions.La police s'intéresse à l'autre aspect des choses.Il démarra le moteur avec un sourire amer.— C'est d'ailleurs pour ça que tu es venu installer tes équipements ici, non ?— Exactement.— Ils ne t'aideront pas à protéger Bassett contre Rudzak.Bassett sera un homme mort.— S'il n'est pas déjà un homme mort, je le ferai revenir.— Comment ? Avec de l'argent ?— Son prix sera le mien.— Impossible.Tu auras beau payer une rançon, Rudzak le tuera de toute façon.Tu ne t'attends tout de même pas à ce que.— Je ferai revenir Bassett.La voix de Logan se faisait plus dure, soudainement :— Écoute-moi, Castleton.Tu me prends peut-être pour un fils de pute.Sauf que j'assumerai mes responsabilités jusqu'au bout.Ce sont mes employés qui sont morts.Et l'homme qui a fait ça, je veux le retrouver.Si tu crois que je vais le laisser descendre Bassett, ou laisser l'autre salaud le retourner contre moi, tu te trompes.Je le retrouverai.— En pleine jungle ?— En enfer, s'il le faut ! répliqua Logan d'un ton cassant.Tu m'as expliqué à quel point tu es désolé, et à quel point je devrais me sentir coupable.Très bien.Sauf que je n'ai pas de temps pour la culpabilité.J'ai toujours trouvé ça contre-productif.Tu fais ce que tu as à taire, mais ne viens plus me raconter que telle ou telle chose est impossible.Ça, je ne marche pas.— Tu n'es pas obligé de me croire.Je ne te demande pas.Il plissa les yeux et considéra Logan.— Je pense que tu essaies de me manipuler.— Ah, bon ?— Je te connais et tu te connais.Nous savons tous les deux quel genre de type tu es !— Un type avisé.Intelligent.Tu aurais dû t'y attendre.Et je suis également sans pitié.En d'autres termes : exactement comme tu me vois.Je te l'ai dit : j'ai besoin de toi.Castleton se tut un moment, puis reprit :— Tu penses sérieusement avoir une chance de tirer Bassett de là ?Mettons qu'il soit encore en vie.Je vais le faire revenir.Tu me donneras un coup de main ?— Quel genre de coup de main ?— Comme d'habitude.Ce que tu as toujours fait.Du graissage de patte.De l'aide - il faut s'occuper de mes employés.Je veux qu'on commence par les faire sortir de cet hôpital et qu'on les renvoie chez eux aussi vite que possible.Ici, ils sont trop vulnérables.— Je m'en serais occupé n'importe comment.— Ouvre les oreilles.Si je ne suis pas dans les parages, c'est sûrement avec toi que Rudzak entrera en contact le premier.Il afficha un sourire d'escroc.— Ne te fais pas de bile.Je ne te demanderai pas de mettre ta tête sur le billot.Tu m'es bien trop utile.D'une autre façon.— Je ne suis pas un lâche, Logan.— Je sais.Mais tout cela est en-dehors de ton champ de compétence.Et j'ai l'habitude de toujours mettre le gars qu'il faut sur le boulot qu'il faut.Crois-moi, je nnêsiterais pas à t'embringuer dans cette affaire, si je le jugeais nécessaire.Castleton croyait Logan sur parole.Il ne l'avait jamais vu dans cet état.La plupart du temps, Logan n'affichait pas la cruauté qu'il avait en lui : il la dissimulait sous une bonne couche de charisme et de décontraction.Soudain, Castleton se rappelait les nombreuses histoires concernant les relations plus ou moins honnêtes que Logan s'était faites, au temps où il était en Asie, quelques années en arrière.Et maintenant, il l'observait.Il songeait à toutes ces histoires de contrebande auxquelles Logan était mêlé ; à ces règlements de comptes, aussi, entre les gangs rivaux candidats pour assurer sa « protection ».En définitive, il y avait là, sûrement, plus de vérité que de fiction.— Alors ?— Alors, d'accord.Castleton s'humectait les lèvres.— Je reste, dit-il.— Bien.— Pas à cause de ce que tu as dit, se hâta d'ajouter Castleton.C'est juste que je me sens une culpabilité d'enfer.J'étais en ville quand c'est arrivé.Je m'en veux.J'aurais dû être là.J'aurais peut-être pu faire quelque chose, prévoir.— Ne dis pas de bêtises.Si tu avais été là quand c'est arrivé, tu serais mort à l'heure qu'il est.Bon, revenons à Rudzak.Tu n'aurais pas une idée d'un contact à lui, que nous pourrions exploiter ?— À ce qu'on raconte, il y aurait un dealer.Ricardo Sanchez.À Bogota.Il servirait de relais entre Rudzak et le cartel de Mendez.— Trouve-le
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